Etude sur la gestion quantitative de la ressource en eau en Bretagne
Analyse de la pression de prélèvement – Définition des volumes disponibles
La Bretagne présente une hydrologie contrastée qui s’exprime sur une partie de la région par des débits d’étiage faibles sur certains cours d’eau. Sur ces secteurs, cette faiblesse structurelle de la ressource a orienté l’aménagement des bassins avec la réalisation d’importantes infrastructures de stockage d’eau et un réseau dense d’interconnexions pour pouvoir répondre à la demande en eau potable. Le développement de ces infrastructures a jusqu’ici permis de répondre aux besoins.
Cependant, la connaissance des volumes d’eau réellement prélevés en Bretagne aujourd’hui (en eaux superficielles et souterraines) est imparfaite, ce qui n’empêche pas la réalisation de nouveaux forage pour accéder à de nouvelles ressources d’eau souterraine. Cette situation interroge sur la pression de prélèvement actuelle et sur ses perspectives d’évolution
La DREAL Bretagne a donc engagé la réalisation d’une étude régionale concernant la gestion quantitative de la ressource en eau, dont l’objectif est de favoriser le partage des connaissances relatives aux volumes « potentiellement disponibles » en Bretagne.
Objectifs de l’étude
Le principal objectif de cette étude est de pouvoir comparer des bassins différents (régime hydrologique, pression de
prélèvement, bilan usages/ressource) et identifier ceux proches de l’équilibre ou au contraire ceux en tension, lesquels seront jugés davantage prioritaires pour engager des démarches d’analyse plus fine, et de gestion partagée de la ressource au plan quantitatif. Elle contient :
- un bilan des ressources en eau en Bretagne ;
- un recensement des pressions de prélèvement que subissent ces ressources, et secteurs potentiellement “en tension”, ou à l’équilibre ;
- une reconstitution des séries hydrologiques hors influence des prélèvements ;
- une estimation des volumes disponibles par secteur hydrographique
- une analyse des besoins futurs.
Les chiffres issus de cette étude sont uniquement informatifs, et n’ont pas de portée normative concernant la réglementation des prélèvements : en particulier, ils ne remettent en cause ni les dispositions du SDAGE (zonages du chapitre 7), ni l’exercice de la police de l’eau.