Dans les milieux d’eau douce, le réchauffement et l’excès en nutriments réduisent la diversité des réseaux alimentaires aquatiques dont la richesse et la complexité sont pourtant essentiels à la bonne santé des écosystèmes. C’est ce qu’ont montré des scientifiques d’INRAE, de l’université d’Oxford, de l’université de Sheffield et de l’université Savoie Mont Blanc, en combinant des données à grande échelle provenant de lacs et rivières en France. Ces résultats, publiés dans la revue Ecology Letters, montrent que l’effet combiné de ces deux facteurs de stress entraîne une diminution de la présence des gros poissons, situés en haut de la chaîne alimentaire.